US Tour 2005

Mardi 9 août 2005 : Retour à Paris

... et en ce qui me concerne, c’est pas facile! Pourtant je suis crevée, mais le gars devant moi n’a rien trouvé de mieux que de baisser son siège à fond et de prendre un cacheton pour dormir. Résultat : neuf heures coincée, sans place pour les jambes, et sans place pour mon plateau. L’hôtesse a bien essayé de le réveiller au moment du repas, mais rien à faire! J’essaie aussi : lui souffler sur le crâne, donner des coups de pieds dans son siège, pousser son coussin avec mes pieds... Je me demande même s’il n’est pas mort! Et finalement, il ne se réveillera qu’au moment de l’atterrissage, et encore parce qu’un steward est venu le secouer! Et moi, j’ai super mal aux jambes!
Je ne sais pas si les autres ont pu réussir à dormir. Il me semble que ça a été difficile pour tout le monde. Au début du vol, on finit de télécharger les photos sur l’ordinateur. C’est là que l’autre gars de devant, un peu bizarre lui aussi (ça doit venir de la rangée!), nous surprend un peu en se retournant d’un seul coup vers nous pour nous dire "Ah?? C’est le nouveau?..." On met un petit moment à comprendre qu’il est en train de nous parler de l’ordinateur de Mp!
Et puis il y a pas mal de turbulences. Ca n’arrange rien, quand on essaie de dormir la tête contre le hublot! Je ne suis pas fan des trous d’airs! Et la pauvre Marion finit pas être bien malade, pendant la fin du vol. Bref, c’est un vol de retour un peu mouvementé, et on est bien contentes d’arriver à Paris vers 17h15 ce mardi.
Un des premiers réflexes est d’allumer nos portables... Que c’est bon d’avoir du réseau! Ensuite, on passe la douane : le douanier vérifie simplement notre passeport avec un "Bonjour", un "Merci", un "J’espère que vous avez fait bon voyage"... Ben tiens, ça change, tout à coup!
On récupère les bagages et on se dirige vers le R.E.R.. Sofy a la gentillesse de prendre mon sac avec le sien sur ses roulettes, et je lui en suis bien reconnaissante! Je me sens complètement crevée, et je ne suis pas le seule. On m’a toujours dit que dans ce sens là, le jet lag est assez terrible, et là maintenant je pressens qu’on va morfler. Dans le train , on fait une partie du chemin ensemble avant de se séparer : celles qui vont avec Marion et celles qui vont avec Mp, les mêmes équipes qu’au départ. Plus tard, dans le métro, je manque vraiment de m’endormir. En en sortant, Marie a la bonne idée d’aller chercher sa voiture pour nous ramener jusqu’à l’appartement. Quelle bonne, excellente, magnifique idée! Et en l’attendant, avec H on réalise qu’on est bien de retour en France : klaxons à gogo quand un piéton fait mine de traverser! Aux USA, les voitures s’arrêtent (généralement) alors que les piétons ne sont même pas encore engagés sur le passage!
Arrivées à l’appartement de Marie, on s’écrase sur les chaises et le canapé. Ce soir c’est sûr, on ne va pas faire de vieux os. Un petit coup d’oeil aux infos, une bonne douche, quelques coups de fils et un repas léger, et hop au lit! Mine de rien, si on fait le calcul, ça fait à peu près 28 heures qu’on s’est levées!

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