L'intrus
(ép. 19-saison 1)

Par Marie-Pierre

Titre original : Bulldog

Résumé :
Arthur Merryweather, le directeur général de la compagnie du Poney Express décide de changer l'itinéraire de la route et de la faire passer en plein cimetière indien, ce qui risque de provoquer des troubles. Il envoie son neveu, Ambrose, essayer de discuter avec les coursiers pour les convaincre de cette mesure. Bien évidemment, la négociation n'aboutit pas et Ambrose se rend compte que son oncle cherche en fait à provoquer une guerre avec les indiens pour récupérer leurs terres.
Ambrose, qui vient de New York a toujours rêvé de l'Ouest sauvage et est un fan de Wild Bill Hickok. Il cherche alors son amitié qu'il obtiendra finalement, ainsi que celle de tous les riders, qui vont le surnommer "Bulldog". Malheureusement, Ambrose sera tué au cours de l'attaque finale pour repousser les hommes de Merryweather.

La petite histoire :
Ambrose est un fan de Jimmy et lui envoie des lettres pour lui dire son admiration ! Tiens ça me rappelle quelque chose !

Commentaire :
Cet épisode est à la fois plein d'humour et de tendresse. Ambrose qui ne connait rien à l'Ouest va apprendre à monter à cheval et à se servir d'une arme... hilarant parfois !
Pour la première fois on voit de la neige, et de la vraie, le long de la route qui mène à St Jo !
On apprend aussi que Jimmy ne sait pas lire.
Nouvelle partie en "longjohns" les fameux pyjamas des riders qu'ils feraient bien de laver parfois !
Enfin, au cours de la bataille finale, Kid est blessé au bras droit et tire alors de la main gauche en faisant mouche sans problème... Qu'il est fort ce Kid (oui, bon OK, je suis pas objective là non plus !)

Les commentaires de Marion, alias "oeil de Lynx" :
Comme je vous l'ai dit, il fallait que je revois les épisodes pour décider qui avait les plus beaux yeux. Alors, hier soir, j'ai regardé "L'intrus".
Résultat, je ne sais toujours pas qui a les plus beaux yeux, par contre je peux vous dire que la palme du plus beau chapeau revient à Ambrose Merryweather qui a réussi à faire pire que Kid dans les premiers épisodes. Et c'est pas rien !
Au rayon mode, on notera le retour de la veste à franges portée avec élégance par plusieurs coursiers. Confortable, pratique, le vêtement idéal pour l'homme des hautes plaines. Et maintenant, tandis que Jimmy corrige Bulldog, vous pouvez admirer ces magnifiques longjohns portés par tous nos mannequins. Le dernier cri en matière de sous-vêtements. Notez en particulier le modèle présenté par William, qui pour l'occasion, n'a pas oublié de garder ses bottes. Quelle allure !
Plus sexy, voici Lou, lisant studieusement une lettre d'admirateur, une épaule légèrement dénudée. Attention, notre timide demoiselle se lâche.
Que dire sinon ? Déjà, que c'est bien la première fois que je vois Buck mort de rire. Voilà qui nous change de ses yeux tristes ou de son petit sourire habituel. Et puis, que sur le dessin du livre d'Ambrose, il ont dû prendre Cody comme modèle pour représenter "Farouche Bill", vu la démarche.
Petit arrêt sur la conversation de Buck avec l'indien devant le cimetière : déjà, Buck parlant sa langue, c'est un grand moment. Le problème, c'est qu'on a l'impression que l'autre en face est en train de réciter sa leçon au prof de sioux. Je sais bien que les indiens sont sensés maîtriser leurs émotions, mais un petit peu plus d'animation sur les traits du monsieur n'aurait pas été pour me déplaire.
Au chapitre des petites phrases, on notera la citation du professeur de philo : "La distanciation analytique est essentielle pour qui cherche à comprendre le sens de la vie". Comme quoi, les profs de philo n'ont pas beaucoup évolué depuis cent ans. Et là je dis : Et la spontanéité, bon sang de bonsoir ? !
Autre petite phrase, de Cody cette fois :
Cody : - Ca serait bien plus simple si on laissait passer les hommes de Merryweather pour que les sioux leur flanquent une bonne raclée.
Lou : - Et provoquer une guerre ?
Cody : - J'ai pas dit que c'était mieux, mais plus simple.
Ben oui quoi ! En plus de spontanéité, faut être un peu pratique aussi, dans la vie.
Pratique, comme Ambrose qui n'hésite pas à se désarticuler l'épaule pour se défaire de ses liens. N'y aurait-il pas là un faux air de déjà vu ? Dans l'Arme Fatale, par exemple. Ceci dit, Bulldog est quand même loin de Mel Gibson.
Pour finir, une mauvaise nouvelle : ça y est, c'est le début des problèmes de budget côté doublage : qu'a-t-on fait de la vrai voix de Sam ?

Une "guest star" connue en France dans cet épisode : l'acteur Fisher Stevens, qui joue le rôle du meilleur ami de Gary Hobson, Chuck Fishman, dans la série "Demain à la une" (merci à Magali et Laura pour l'info !)

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